Le sexe
Ce domaine gêne la plupart d’entre nous. En effet, cela peut nous inciter à arrêter ici, en pensant « Eh bien, ça suffit comme ça ! Il n’est pas question que je catalogue mon comportement sexuel ! ». Nous devons écarter rapidement cette mauvaise volonté. Réfléchir à la raison pour laquelle nous devons le faire peut nous être utile. Citons cet extrait de notre livre Ça marche : comment et pourquoi : « Nous désirons être en paix avec notre propre sexualité ». C’est pourquoi nous avons besoin d’inclure à notre inventaire les comportements et les croyances que nous avons dans le domaine du sexe. A ce stade, il importe de nous rappeler que l’inventaire ne sert pas à nous comparer avec ce que nous imaginons être « normal » chez les autres, mais uniquement à identifier nos propres valeurs, nos propres principes et notre propre morale.
En quoi mon comportement sexuel découlait-il de l’égoïsme ?
Je ne crois pas pouvoir dire que mon comportement sexuel découlait de l’égoïsme. Il me semble avoir toujours envisager les choses dans la réciprocité. Je ne prétend pas être parfait, mais sur ce point, je ne me retrouve pas dans la question…
Ai-je confondu sexe et amour ? Quels ont été les résultats de cette confusion ?
Même si j’ai conscience de l’importance du sexe sur le désir amoureux, j’ai toujours associé le sexe à l’amour. L’amour comme préalable au sexe. Je ne crois pas avoir confondu sexe et amour.
De quelle façon ai-je utilisé le sexe pour éviter la solitude ou pour remplir un vide spirituel ?
Je n’ai jamais eu une activité sexuelle intense. Je ne crois donc pas utiliser le sexe pour éviter la solitude ou pour remplir un vide spirituel. Cependant, si l’on considère la masturbation comme une pratique sexuelle à part entière, j’ai alors pu le faire. Je pouvais en effet visionner de la pornographie durant mes périodes de consommation active. Sans aucun doute pour éviter la solitude ou remplir un vide spirituel.
Ai-je recherché ou évité le sexe compulsivement ? Comment ?
J’ai pu éviter le sexe. Je ne qualifierais pas cet évitement de compulsif, ce serait excessif. Il n’en reste pas moins vrai que j’ai plutôt repoussé le sexe dans ma vie. J’ai pu le considérer comme sale depuis mon plus jeune âge. J’ai pu encenser l’abstinence des spiritualistes à partir de l’adolescence. Dans tous les cas, j’ai pensé tout au long de ma vie à d’abord entrer en contact avec une personne avant d’entrer en contact avec un individu sexué. J’ai donc plutôt évité le sexe parce que je n’en ressens pas un besoin impérieux et parce que je tire avantage des bienfaits de l’abstinence sexuelle. En définitive, être célibataire m’apparait plus simple pour évoluer dans la vie.
Est-ce que certaines de mes pratiques sexuelles me laissaient un sentiment de honte ou de culpabilité ? Lesquelles ? Pourquoi est-ce que je ressentais cela ?
Aucunes de mes pratiques sexuelles ne me laissent un sentiment de honte ou de culpabilité. Je n’ai guère eu de pratiques sexuelles déviantes mais tout au plus de simples expériences. Je peux cependant ressentir un léger sentiment de honte ou de culpabilité après une éjaculation. Comme un vide laissé par un abandon, comme une absence. Je crois qu’au fond je suis plus heureux abstinent.
Certaines de mes pratiques sexuelles me blessaient-elles ou blessaient-elles d’autres personnes ?
Aucune de mes pratiques sexuelles ne me blessaient ni ne blessaient d’autres personnes.
Suis-je à l’aise avec ma sexualité ? Sinon, pourquoi ?
J’ai toujours été tout à fait à l’aise avec ma sexualité.
Suis-je à l’aise avec la sexualité des autres ? Sinon, pourquoi ?
Je suis tout à fait à l’aise avec la sexualité des autres. Au fond, cela ne m’intéresse guère. Je peux cependant être mal à l’aise avec des pratiques sexuelles douteuses et/ou fortement déviantes.
Le sexe est-il une condition préalable à la plupart ou à toutes mes relations ?
Le sexe n’est une condition préalable à aucune de mes relations. Le désir l’est. Le désir amoureux. Le désir de l’autre. Et bien sûr, le désir des corps.
Que signifie pour moi une relation sexuelle saine ?
La relation sexuelle la plus saine que je puisse envisager serait consenti, inclurait du désir et des sentiments amoureux, se déroulerait d’une manière plutôt traditionnelle et se réaliserait dans la perspective d’une construction familiale. Je crois qu’une relation sexuelle saine devrait au moins être consenti et conserver une sobriété dans “les jeux amoureux”.
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