Appliquer ces principes à tous les domaines de notre vie
Quand nous parlons d’appliquer ces principes dans tous les domaines de notre vie, le mot clé est « appliquer ». Nous essayons de continuer d’appliquer ces principes spirituels à notre vie, sans tenter obligatoirement de le faire parfaitement dans toute situation. Les bienfaits spirituels qui découlent du travail de cette étape dépendent de nos efforts et non de notre réussite.
Nous essayons, par exemple, de mettre en pratique la compassion en toutes les circonstances de notre vie. Il est peut-être relativement facile de pratiquer ce principe avec un dépendant en demande ou même agressif, assistant, encore sous l’effet de la drogue, à sa première réunion NA. Mais, comment nous comportons-nous avec un membre qui revient après une rechute ou avec ceux qui en sont des habitués ? Qu’en est-il lorsqu’on les entend faire porter sur NA la responsabilité de leur rechute ? Ou déclarer pendant une réunion qu’ils se croient guéris ? Que se passe-t-il s’il s’agit d’un membre que nous parrainons ? Nous découvrirons alors qu’appliquer le principe de la compassion n’est pas aussi facile que cela puisse paraître. Nous ne nous sentons pas particulièrement compatissants à l’égard de la personne, mais nous pouvons, quand même, montrer de la compassion. La seule chose à faire est de continuer à transmettre sans réserve le message. Notre parrain peut nous aider à apprendre la manière d’être compatissant sans avoir à donner l’impression qu’il n’est pas grave de rechuter. Nous pouvons prier et méditer, en demandant à notre puissance supérieure de nous aider à l’être.
Cette étape nous invite à appliquer ces principes dans tous les domaines de notre vie. Nombre d’entre nous préféreraient en exclure leur carrière, leurs liaisons ou autre aspect de leur vie, car ils craignent de ne pas obtenir ce qu’ils désirent s’ils mettent en pratique les principes spirituels. Par exemple, nous avons au travail la possibilité d’obtenir la satisfaction d’une réussite spectaculaire, gratifiée d’une prime, à condition d’une petite compromission avec nos principes : afin d’augmenter le profit de sa société, il suffit d’accélérer le délai de fabrication d’un produit au détriment de sa qualité, et peut-être de la sécurité du consommateur. Dans ce cas, que devons-nous faire ? Nous devons mettre en pratique les principes spirituels de notre rétablissement. Il existe certainement de nombreuses autres possibilités d’agir en conformité avec nos principes, l’important consiste à les suivre.
Que se passe-t-il en ce qui concerne le service NA ? Bizarrement, pour certains d’entre nous, le service NA est le domaine où ils oublient leurs principes. Au cours d’une activité de service, nous n’accordons plus le bénéfice du doute. Nous accusons ouvertement les autres d’intriguer derrière nous, et il nous vient des mots blessants car nous ne pratiquons plus la bienveillance. Nous élaborons, à l’endroit des serviteurs élus par nous pour accomplir une mission donnée, des procédures impossibles à suivre parce que nous ne pratiquons plus la confiance. Drapés dans notre vertu, nous devenons suffisants, sarcastiques et agressifs. Il est ironique que nous nous en prenions à ceux-là mêmes qui, dans les réunions de rétablissement, ont toute notre confiance. Nous devons nous rappeler qu’il faut pratiquer les principes spirituels dans toutes les réunions, qu’elles soient de service ou de rétablissement. Le service nous procure de nombreuses occasions pour le faire.
Il est difficile de savoir quel principe spirituel appliquer dans une situation donnée, mais il représente, généralement, l’inverse d’un défaut de caractère qui, par moment, domine notre comportement. Si, par exemple, nous ressentons un besoin irrésistible de contrôler, nous pouvons pratiquer la confiance. Si, dans une situation donnée, nous avions l’habitude de jouer les suffisants et les vertueux, nous pouvons pratiquer l’humilité. Si notre premier réflexe est de nous replier pour nous isoler, nous pouvons, plutôt, demander de l’aide. Le travail de la septième étape, qui consistait à trouver les opposés de nos défauts de caractère, ajouté au travail effectué au début de cette étape et consistant à identifier les principes spirituels contenus dans les précédentes, apporte un supplément d’idées relatives aux principes dont nous avons besoin. Bien que la plupart d’entre nous se retrouvent avec une liste de principes spirituels quasiment identique, l’attention que nous portons à certains d’entre d’eux reflétera nos besoins individuels.
Comment puis-je appliquer ces principes dans les différents domaines de ma vie ?
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À quel moment ai-je de la difficulté à appliquer ces principes ?
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Quels principes spirituels sont, pour moi, difficiles à pratiquer ?
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