Principes spirituels
La dixième étape fait appel à la discipline personnelle, l’honnêteté et l’intégrité. La discipline personnelle est essentielle à notre rétablissement. A l’époque de notre consommation, nous étions égoïstes et égocentriques. Soumis à nos impulsions, nous fuyions toujours la difficulté en refusant toute possibilité de croissance personnelle. Si une chose demandait un engagement régulier, nous ne la faisions qu’à la condition que cela ne soit pas trop difficile, ne nous prive de rien, ou que l’expérience nous tente.
La discipline personnelle de rétablissement nous impose la pratique de certaines choses et cela, quelle que soit la manière dont nous nous sentons. Que nous soyons fatigués, débordés de travail, joyeux ou désespérés, nous devons régulièrement aller en réunion ; nous devons y aller régulièrement, particulièrement lorsque nous ne supportons plus les exigences du rétablissement. Du fait que nous avons pris la décision de nous rétablir dans NA, aller à une réunion, appeler notre parrain ou notre marraine et travailler avec les autres, sont les actions qui facilitent la bonne continuité de notre rétablissement. Elles se font parfois avec enthousiasme ou, au contraire, demandent un grand effort de bonne volonté. Parfois aussi, elles font tellement partie de notre existence que nous les faisons sans nous en rendre compte.
Pourquoi la discipline personnelle est-elle nécessaire dans cette étape ?
Réponse à venir…
Quelles sont les retombées de cette pratique sur mon rétablissement tout entier ?
Réponse à venir…
L’honnêteté commence à se pratiquer dès la première étape et atteint tout son sens au cours de la dixième étape. A ce stade de notre rétablissement, sa profondeur et sa qualité ne cessent de nous surprendre. Alors qu’auparavant, bien après la fin d’un événement, il nous fallait du temps pour nous rendre compte rétrospectivement des véritables motivations qui nous animaient, à présent nous sommes capables de nous montrer clairvoyants et de nous regarder avec honnêteté au moment où celui-ci se produit.
En quoi être conscient de mes torts aide-t-il à changer mon comportement ?
Réponse à venir…
L’intégrité, quant à elle, est plus complexe. Ce principe commande par-dessus tout notre capacité à pratiquer les autres principes. L’intégrité consiste à savoir quel principe nous devons pratiquer dans une situation donnée, et à quelle dose. Par exemple, un soir à la sortie d’une réunion, nous nous retrouvons au milieu d’un groupe qui colporte des commérages sur quelqu’un. Supposons qu’ils parlent de la femme de notre meilleur ami et de sa liaison avec un autre, liaison que nous connaissons car notre meilleur ami nous en a fait par la veille. Savoir quoi faire dans ce genre de situation nécessitera probablement de faire appel à toute notre intégrité. Quels principes spirituels devons-nous utiliser dans une telle situation ? Honnêteté ? Respect ? Retenue ? Notre première réaction sera peut-être de foncer tête baissée et de condamner ces ragots, car nous savons combien notre ami sera blessé s’il apprend que sa vie privée est étalée en public. Agir de la sorte risque de confirmer les commérages et blesser davantage notre ami ou, au contraire, risque de faire ressortir notre “vertueuse suffisance” en voulant rabaisser les colporteurs de ragots. La plupart du temps, lorsqu’on est mêlé à une situation que l’on désapprouve, point n’est besoin de vouloir prouver que l’on est intègre en cherchant à s’opposer aux autres. Dans la situation que nous venons d’évoquer, nous n’avons qu’une ou deux choses à faire : changer de sujet ou partir. L’un ou l’autre de ces choix en dit assez sur ce que nous pensons, et parallèlement, il nous permet de rester loyal envers nos propres principes tout en épargnant, de la meilleure manière possible notre ami.
Au cours de mon rétablissement, quelles situations ont nécessité de l’intégrité ? Comment ai-je réagi ? Dans quelles circonstances me suis-je senti à l’aise avec ma réaction, et dans quelles circonstances ai-je ressenti le contraire ?
Réponse à venir…
|
PAGE PRÉCÉDENTE |
