Nous avons avoué à Dieu
Dans notre ouvrage » Ça marche : comment et pourquoi « , le chapitre consacré à la cinquième étape explique pourquoi nous devons avouer à Dieu la nature exacte de nos torts, comme nous l’avouons à nous-mes et à un autre être humain. Dans NA, nous pratiquons un mode de vie dans lequel le spirituel rencontre le quotidien, l’extraordinaire rencontre l’ordinaire. Quand nous admettons la nature exacte de nos torts à Dieu tel que nous le concevons, notre aveu devient plus significatif.
La façon dont se fait l’aveu au Dieu de notre compréhension dépend de la spécificité de cette compréhension. Certains lui font un aveu dans les formes, distinct de celui qu’ils font à eux-mêmes et à un autre être humain. D’autres constatent la présence de leur puissance supérieure, ou sinon la sollicitent à leur façon, avant de partager leur inventaire avec leur parrain ou marraine. Ceux d’entre nous qui placent leur puissance supérieure dans les principes spirituels du rétablissement ou la force de la fraternité de NA, devront peut-être rechercher d’autres méthodes pour travailler cette partie de la cinquième étape. Notre parrain ou marraine peut nous aider dans cette démarche. Cependant, toutes ces manières de procéder sont valables aussi longtemps que nous sommes bien conscients de la nécessité de faire cet aveu à une puissance supérieure.
Dans ma cinquième étape, quelle place vais-je accorder à Dieu tel que je le conçois ?
Dieu tel que je le conçois occupe une place prépondérante dans ma vie. Cela n’a pas toujours été le cas. Je n’ai en effet reçu aucune éducation religieuse au sein de ma famille athée. J’ai pourtant ressenti le besoin de nouer un contact conscient avec une puissance supérieure à l’adolescence. Durant ma dépendance active, Dieu tel que je le conçois n’a jamais cessé de faire parti de ma vie même si une distance avait fini par s’installer. Depuis que je me rétablis, depuis que je travaille mes étapes, depuis l’écriture de la deuxième et de la troisième étape, Dieu tel que je le conçois occupe une place prépondérante dans ma vie. Dans ma cinquième étape, je vais donc accorder à Dieu le meilleur accueil que je pourrai.
En travaillant la cinquième étape, de quelle manière est-ce que je réaffirme la décision que j’ai prise à la troisième étape ?
La troisième étape nous dit que : “ Nous avons décidé de confier notre volonté et notre vie aux soins de Dieu, tel que nous le concevions ”.
Le verbe confier à deux sens majeurs :
- Remettre quelqu’un, quelque chose aux mains de quelqu’un, à sa garde : Confier les clefs de son appartement au gardien.
- Dévoiler ses sentiments intimes, dire quelque chose de confidentiel : Il m’a confié ses projets.
La troisième étape propose de confier deux choses :
- Notre volonté : Ce que nous voulons
- Notre vie : Nos conditions et caractéristiques d’existences propres
Confier ma volonté et ma vie au sens de la troisième étape signifie donc pour moi de m’en remettre et/ou de dévoiler mes sentiments intimes à Dieu, tel que je le conçois, tant sur ce que je veux que sur les conditions et les caractéristiques de mon existence propre. En travaillant la cinquième étape, je réaffirme donc bien la décision que j’ai prise à la troisième étape lorsque j’avoue à Dieu la nature exact de mes torts.
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