« Nous avons avoué à Dieu, à nous-mêmes et à un autre être humain la nature exacte de nos torts. »
Chapitres
- Faire face à ses peurs
- Nous avons avoué à Dieu
- Nous avons avoué à nous-mêmes
- Nous avons avoué à un autre être humain
- La nature exacte de nos torts
- Principes spirituels
- En route
Introduction
Une phrase extraite de notre Texte de base nous rappelle que » la cinquième étape n’est pas uniquement une lecture de la quatrième étape « . Mais, nous savons aussi que lire la quatrième étape devant un autre être humain constitue une partie essentielle de la cinquième étape. Alors, au-delà de la simple lecture, qu’y a-t-il d’autre ?
L’aveu que nous faisons
Un acte important demeure : c’est l’aveu que nous faisons – à Dieu, à nous-mêmes et à un autre être humain – aveu qui, par le travail de cette étape, favorisera notre croissance spirituelle. Pour nous, admettre n’est pas nouveau, nous en avons déjà fait l’expérience. Nous avons admis que nous avions une maladie ; nous avons admis que nous avions besoin d’aide ; nous avons admis qu’il existait une puissance qui pouvait nous aider. Dans la cinquième étape, s’inspirer de cette expérience nous sera utile.
Bon nombre d’entre nous, croyant que le plus difficile était derrière eux, ont terminé leur quatrième étape avec un sentiment de soulagement, pour s’apercevoir alors qu’il restait la cinquième étape à faire.
C’est à ce moment là que la peur a surgi
Certains ont eu peur d’être jugés ou rejetés par leur parrain, leur marraine. D’autres ont hésité à se lancer parce qu’ils ne voulaient pas les ennuyer avec toutes ces histoires. Ils n’étaient pas sûrs d’avoir suffisamment confiance en eux pour leur livrer leurs secrets.
Nous pouvons ressentir une certaine inquiétude à propos de ce que notre inventaire révèle. Peut-être s’y trouve-t-il une chose, involontairement dissimulée, que notre parrain ou notre marraine risque d’apercevoir immédiatement, – et qui n’est probablement pas à notre avantage. Nombre d’entre nous ont eu peur d’avoir de nouveau à ressentir des émotions enfouies, et se demandent quel réel intérêt il y a à remuer le passé. Certains sentent bien qu’aussi longtemps qu’ils n’auront pas partagé leur inventaire à haute voix, le contenu restera dans le domaine de l’abstrait.
Le désir d’avancer dans le rétablissement
Si nous faisons le tour de tout ce que nous ressentons vis-à-vis de la cinquième étape, nous voyons peut-être que nous sommes toujours animés par le désir d’avancer dans le rétablissement et que celui-ci motive la poursuite de notre démarche. Nous pensons à ceux que nous connaissons et qui ont travaillé cette étape. Nous sommes impressionnés par leur authenticité et leur facilité à entrer en contact avec les autres. Ils ne parlent pas constamment d’eux-mêmes. Ils se préoccupent des autres, et l’intérêt qu’ils leur portent semble réellement sincère. Si nous leur demandons comment ils ont fait pour en savoir autant sur les rapports humains, ils répondront probablement qu’ils ont commencé à apprendre à partir du moment où ils ont travaillé la cinquième étape.
Un processus aboutissant à un changement
Nombre d’entre nous, ayant déjà travaillé la quatrième et cinquième étapes, savaient que ce processus aboutissait toujours à un changement. En d’autres termes, ils savaient qu’ils cesseraient de se comporter selon leurs anciennes habitudes ! Ils n’étaient pas complètement certains de le vouloir. Pourtant, ils savaient qu’ils devaient changer, mais avaient peur de ne pas pouvoir le faire.
Les deux qualités requises pour commencer le travail de la cinquième étape sont le courage, et un sentiment de confiance envers le processus de rétablissement. Si nous montrons ces dispositions, nous serons capables de traverser des peurs plus spécifiques afin de faire les aveux que requièrent cette étape.
