Principes spirituels
Dans cette étape qui nous demande de pratiquer des principes spirituels, on trouve certains principes spécifiques qui lui sont propres. Nous mettrons l’accent sur l’amour inconditionnel, le désintéressement et la constance.
À la douzième étape, pratiquer l’amour inconditionnel est un principe essentiel. Personne ne peut avoir autant besoin d’amour sans contrepartie que le dépendant qui souffre. Nous n’attendons rien des personnes à qui nous essayons de transmettre le message. Nous ne demandons pas d’argent, nous ne demandons pas de reconnaissance, nous ne demandons même pas qu’elles demeurent abstinentes. Nous ouvrons simplement notre cœur.
Cela ne veut pas dire que nous ne devrions pas prendre certaines précautions. Si nous ne jugeons pas prudent d’amener chez soi un dépendant qui consomme encore, nous ne devons pas le faire. Rencontrer une personne pour faire une douzième étape devrait toujours se faire en compagnie d’un autre membre NA. Par ailleurs, appliquer le principe d’amour inconditionnel n’implique pas de se laisser abuser. Quelquefois la meilleure façon de faire, dans l’amour, quelque chose pour quelqu’un est de cesser d’être complice de sa consommation.
Quelle est ma manière de pratiquer, envers les dépendants que j’essaie d’aider, le principe d’amour inconditionnel ?
Réponse à venir…
Pourquoi transmettons-nous le message ? Nous ne le faisons pas pour que cela nous rapporte quelque chose, même si nous en bénéficions. Nous transmettons le message pour aider les autres, pour leur permettre de se libérer de leur dépendance et de se développer. Si nous nous comportons envers ceux que nous parrainons comme s’ils nous appartenaient, comme si leur vie allait s’écrouler si nous ne contrôlions pas tous leurs faits et gestes, si nous nous persuadons qu’ils ne seraient probablement pas devenus abstinents sans notre aide, nous n’avons rien compris à la douzième étape. Nous n’attendons aucune récompense du fait d’avoir un grand nombre de filleuls ou du fait qu’ils vont bien. Il en va de même pour le service que nous effectuons. Nous faisons tout cela simplement pour accomplir quelque chose de bien.
Il existe un certain paradoxe dans le fait que le service désintéressé devienne l’expression de notre être le plus profond. Grâce au travail des étapes précédentes, nous avons découvert en nous un être mieux disposé à laisser une puissance supérieure œuvrer en lui, et moins soucieux de ressentir la nécessité d’être reconnu et acclamé. Cet être porte plus d’attention aux principes qu’à l’expression de sa personnalité individuelle. De même que notre maladie s’exprime souvent à travers l’égocentrisme, à l’inverse, notre rétablissement s’exprime à merveille à travers le service désintéressé.
Quel comportement est-ce que j’ai dans le parrainage ? Est-ce que j’encourage mes filleuls à prendre des décisions par eux-mêmes et par conséquent à grandir ? Suis-je quelqu’un qui donne des conseils, ou qui partage son expérience ?
Réponse à venir…
Quel comportement est-ce que j’ai dans le service ? NA pourrait-il survivre sans moi ?
Réponse à venir…
De quelle façon est-ce que je pratique, dans le service, le principe du désintéressement ?
Réponse à venir…
Pratiquer la constance signifie que nous avons besoin de continuer de faire de notre mieux. Même si nous essuyons un échec et trahissons nos attentes, nous devons poursuivre notre engagement vis-à-vis du rétablissement. La constance empêche une mauvaise matinée ou une mauvaise journée de donner naissance à un comportement pouvant induire une rechute. Cet engagement fait en sorte que nous continuons de pratiquer les principes de notre programme, quel que soit l’état dans lequel nous nous sentons. Que cet engagement nous plaise, nous ennuie, nous répugne ou nous frustre, nous ne relâchons pas notre effort dans le travail du programme.
Suis-je impliqué dans mon rétablissement ? Que fais-je pour maintenir mon engagement ?
Réponse à venir…
Indépendamment de ce que je ressens, est-ce que je pratique les principes spirituels ?
Réponse à venir…
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