La volonté de Dieu à notre égard
La connaissance qui se révèle en nous à mesure que nous prions et méditons est l’essence de la volonté de Dieu à notre égard. La raison d’être de la prière et de la méditation est de chercher à connaître cette volonté et, bien entendu, d’obtenir la force de l’exécuter. Mais la première chose à faire est d’identifier le dessein de Dieu envers nous.
Une grande ouverture d’esprit est nécessaire pour commencer à comprendre la volonté de Dieu à notre égard. Beaucoup d’entre nous trouvent qu’il est plus facile d’identifier ce que n’est pas la volonté de Dieu à leur égard plutôt que le contraire, et il n’y a rien à redire à cela. En fait, cela peut très bien servir de point de départ pour nous amener à avoir une connaissance plus spécifique de la volonté de Dieu à notre égard. Tout d’abord, il est évident que rechuter n’est pas la volonté de Dieu. Nous pouvons donc en déduire qu’agir d’une manière qui pourrait nous amener à rechuter n’est pas non plus la volonté de Dieu à notre égard. Nous n’avons pas besoin de chercher à analyser tout cela et commencer à nous demander si nos habitudes quotidiennes sont susceptibles de nous conduire à la rechute. C’est beaucoup plus simple que cela. Il suffit d’utiliser tout ce que le travail des étapes quatre à neuf nous a appris sur nous-mêmes et sur nos modes de fonctionnement et, de notre mieux, essayer de ne plus reproduire ces fonctionnements destructeurs. Nous découvrirons que nous ne pouvons plus nous permettre le luxe d’agir délibérément sous l’emprise de nos défauts de caractère. Nous ne pouvons plus réagir à une situation en pensant « Bon ! je ne m’autorise que cette petite manipulation et puis, ensuite, j’écrirai là dessus, je travaillerai ça avec mon parrain et je ferai les amendes honorables nécessaires ». En agissant ainsi, non seulement nous nous aventurons sur un terrain dangereux, mais encore, nous prenons une décision consciente et délibérée d’aller à l’encontre de la volonté de Dieu. Il arrivera très souvent que nous n’aurons pas conscience d’agir en fonction de nos défauts, mais la volonté d’agir consciemment de façon destructive, dans une situation donnée, est une réelle source de danger.
À la troisième étape, nous avons découvert la frontière pratiquement invisible qui séparait la poursuite humble et honnête de nos buts de la manipulation subtile pour les atteindre. Grâce au travail des étapes antérieures, nous avons acquis suffisamment de perspicacité pour repérer cette frontière sans la franchir. En poursuivant nos objectifs, nous devons constamment nous situer par rapport à elle. Par exemple, nous souhaitons entamer une liaison amoureuse. Il n’y a rien de mal à cela à condition de garder à l’esprit les principes spirituels et de ne pas perdre de vue la différence entre la volonté de Dieu et notre volonté personnelle. Si, pour plaire davantage, nous mentons ou devenons un caméléon, nous agissons en fonction de notre propre volonté. Si nous nous montrons tels que nous sommes, nous suivons probablement celle de Dieu. Si, au cours d’une relation sentimentale, nous essayons de transformer notre partenaire en une personne qu’il ou elle n’est pas, nous agissons par notre propre volonté. Si, au contraire, nous avons déjà déterminé ce que nous recherchons chez un partenaire et que, sans tenter de la modifier, la personne que nous fréquentons semble correspondre à ce profil, nous sommes probablement en accord avec la volonté de Dieu. C’est ainsi que nous avons le moyen de savoir si une relation est la volonté de Dieu à notre égard ou non.
Autre exemple, nous sommes déterminés à commencer des études. Sommes-nous prêts à tricher à l’examen d’entrée ? Agir ainsi transformerait un objectif légitime en un acte de volonté destructive pour en arriver à ses fins.
Aussi, dans le but de ne pas nous laisser entraîner par notre volonté destructive, nous prions uniquement pour connaître la volonté de Dieu à notre égard et pour obtenir la force de l’exécuter.
En quelles situations ai-je agi selon ma volonté propre ? Quelles en ont été les conséquences ?
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En quelles situations ai-je essayé d’accorder ma volonté avec celle de Dieu ? Quels en ont été les résultats ?
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Notre ouvrage Ça marche : comment et pourquoi, commente ainsi la volonté de Dieu : « la volonté de Dieu à notre égard est de vivre dans la dignité, de nous aimer et d’aimer les autres, de rire et de trouver la joie et la beauté dans notre entourage. Nos désirs les plus sincères et nos rêves se réalisent. Ces cadeaux inestimables ne sont désormais plus hors d’atteinte. Ils sont, en fait, l’essence même de la volonté de Dieu à notre égard ». Lorsque nous imaginons une vie dans la dignité et ayant tout son sens, nous pouvons avoir un aperçu de ce qu’est la volonté de Dieu à notre égard. Aider les autres à demeurer abstinents et leur montrer ce qu’est le rétablissement en est un bon exemple. Utiliser le parrainage, partager avec les nouveaux lors des réunions, aller transmettre le message dans les hôpitaux et les prisons, travailler conjointement avec des professionnels de la toxicomanie pour permettre aux dépendants d’avoir un meilleur accès à NA, représentent un choix de moyens pour ce faire.
Quels sont les exemples qui montrent que ma vie a un sens et une dignité ?
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Quelle est ma conception de la volonté de Dieu à mon égard ?
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