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Huitième étape (4/5)

Principes spirituels

Dans la huitième étape, nous mettons l’accent sur l’honnêteté, le courage, la bonne volonté et la compassion. Pratiquer le principe d’honnêteté nécessite, dans cette étape, de se reporter à notre expérience des étapes précédentes. Les premières étapes nous ont fait admettre la nature de notre problème, c’est à dire la dépendance, et entrevoir sa solution. Cela constituait un acte d’honnêteté. Nous avons fait un inventaire sans peur et approfondi de nous-mêmes : ce fut une mise en pratique de notre honnêteté naissante. Examiner la nature de nos torts a accru l’intensité de notre honnêteté et nous a permis d’apprendre à distinguer notre responsabilité de celle des autres. C’est cette honnêteté qu’il nous faut avoir à la huitième étape. Nous devons oublier les ressentiments, arrêter d’accuser les autres, cesser de croire que nous étions des victimes innocentes et cesser de nous justifier pour le tort que nous avons causé. Nous n’avons qu’une chose à faire, c’est de marquer cela sur la liste !

Extrait de l’ouvrage de Narcotiques Anonymes,
Guides de travail des étapes de Narcotiques Anonymes,
édition 2002, p. 89. à p. 91.
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A la huitième étape, quelle est l’importance de déterminer la nature exacte de mes torts ? En quoi est-il essentiel d’être clair à propos de mes responsabilités ?

Réponse à venir…

Quels exemples d’honnêteté acquise au cours des étapes précédentes puis-je à présent citer ? Comment puis-je transposer cette honnêteté dans cette étape ?

Réponse à venir…

Pratiquer le principe du courage implique, à la huitième étape, de s’en remettre aux soins de Dieu. Nous ne pouvons limiter notre liste aux amendes honorables que nous pensons réussir. Nous devons avoir la conviction que notre puissance supérieure nous fournira le courage, l’humilité, la force intérieure, et toutes les qualités qu’il nous faut pour les effectuer toutes, quelles qu’elles soient. Grâce à son aide, nous saurons quoi faire au moment d’aborder quelqu’un avec angoisse, ou au moment d’accepter les conséquences d’un délit pour lequel nous sommes recherchés.

Quels exemples de courage acquis au cours des étapes précédentes puis-je citer ? Comment puis-je transposer ce courage dans cette étape ?

Réponse à venir…

Au cours de cette étape, nous avons déjà beaucoup parlé de la bonne volonté, en particulier du consentement à faire amende honorable. Cependant, travailler cette étape qui n’est pas encore le passage à l’acte nécessite une certaine dose de bonne volonté. Tout d’abord, il nous en faut pour faire notre liste. Quel que soit ce que nous éprouvons en inscrivant un nom sur la liste, pour ce faire, nous devons être consentants. Ensuite, il nous faut de la bonne volonté pour pratiquer les autres principes spirituels liés à cette étape.

Y a-t’il des noms que je n’ai pas encore inscrits sur ma liste ? Suis-je disposé à le faire maintenant ? Ai-je terminé ma liste ?

Réponse à venir…

Qu’ai-je fait pour accroître ma bonne volonté ?

Réponse à venir…

Qu’est-ce que je ressens à l’idée de devoir prier pour obtenir de la bonne volonté ?

Réponse à venir…

La compassion devient possible à ce niveau de rétablissement. Avant d’effectuer le travail des étapes précédentes, nous étions bien trop englués dans les ressentiments, les accusations et l’apitoiement sur soi pour penser aux autres. En même temps que la capacité à se percevoir comme des êtres humains ordinaires, nous commençons aussi à remarquer que les autres font également du mieux qu’ils peuvent, selon leur nature. Nous savons que nous sommes sujets à des moments de doute et des sentiments d’insécurité, et que les autres le sont aussi. Nous sommes enclins à parler avant de penser, et il en est de même pour les autres. Nous nous apercevons qu’il le regrettent autant que nous. Nous savons que nous avons généralement tendance à mal interpréter les situations et à réagir trop ou trop peu. Par conséquent, aujourd’hui, lorsque nous voyons les autres agir sous l’emprise d’un défaut de caractère, nous ressentons de l’empathie, au lieu d’en éprouver de la colère ou une certaine contrariété, car nous savons pourquoi ils agissent ainsi. Nous sommes heureux de constater que nous avons comme tout le monde des peurs, des passions, des rêves et des défauts.

Est-ce que je commence à me sentir en relation avec les autres ? Décrire.

Réponse à venir…

Est-ce que je commence à ressentir de la compassion et de l’empathie pour les autres ? Décrire.

Réponse à venir…


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