Les secrets
Avant de terminer la quatrième étape, nous devrions nous arrêter pour réfléchir et nous demander si nous n’avons pas oublié quelque chose, intentionnellement ou non. Reste-t-il une chose qui nous paraît tellement épouvantable qu’elle semble impossible à inclure dans notre inventaire ? Si tel est le cas, nous devrions nous rassurer, car cette étape, travaillée par une multitude de membres de NA, n’a jamais présenté de situation exceptionnelle au point qu’il ait fallu créer un terme nouveau pour la décrire. Garder des secrets est dangereux pour notre rétablissement. Tant que nous gardons un secret, nous entretenons des réserves vis-à-vis de notre programme.
Y a-t-il des secrets au sujet desquels je n’ai pas encore écrit ? Lesquels ?
Il n’y a pas de secret au sujet duquel je n’ai pas encore écrit.
A présent, nous devrions nous poser une autre question : y a-t-il quelque chose dans cet inventaire qui présente soit une exagération de ce qui s’est réellement passé, soit quelque chose qui n’a rien de vrai ? En arrivant à NA, nous avons presque tous éprouvé de la difficulté à distinguer, dans notre vie, les faits de la fiction. La plupart d’entre nous ont accumulés » des histoires de guerre » tellement embrouillées qu’elles ne peuvent contenir qu’une fraction de la vérité. Nous les avons inventées pour impressionner. Comme la vérité n’en offrait pas la possibilité, nous avons menti pour nous valoriser. A présent, cela est inutile. Dans le processus de la quatrième étape, nous construisons une estime réelle de nous-mêmes, et non une estime imaginaire. Il est temps d’exprimer la réalité sur nous-mêmes.
Y a-t-il dans mon inventaire quelque chose qui n’est pas vrai, ou y a-t-il de fausses histoires que je n’ai fait que répéter ?
Il n’y a pas dans mon inventaire quelque chose qui ne soit pas vrai ou de fausses histoires que je n’aurais fait que répéter.
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